Projet FEXTE en Bolivie : deux missions d’échanges d’expertises pour une coopération renforcée
Publié le 29/04/22

La Bolivie est un des pays les plus affectés par le changement climatique. Inondations, sécheresses, gels…, (etc.), les impacts environnementaux sont nombreux et ont des conséquences majeures sur l’accès durable à l’eau potable, et l’assainissement, l’agriculture et l’énergie.
Pour contribuer à répondre à ces défis, l’OiEau réalise, depuis mai 2021, une assistance technique auprès du Ministère Bolivien de la Planification du Développement (MPD) et du Ministère de l’Environnement et de l’Eau (MMAyA), à travers le Fonds d’Expertise Technique et d’Echanges d’Expériences (FEXTE) octroyé par l’Agence Française de Développement.
Grâce à une subvention de 1,5 millions d’euros, le projet vise à renforcer les capacités institutionnelles et techniques des acteurs locaux pour la mise en place de politiques publiques prioritaires de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et d’assainissement, afin de contribuer à la résilience et à l’adaptation au changement climatique.
Depuis le début du mois d’avril 2022, plusieurs rencontres et sessions de travail franco-boliviennes ont permis de progresser d’avancer sur les volets « gouvernance » et « renforcement de capacités » du projet.
En tant qu’expert technique, l’OiEau a réalisé une mission de deux semaines auprès des partenaires et acteurs locaux dans la région de Cochabamba, en Bolivie, pour notamment pour consolider renforcer la gouvernance participative de la GIRE.
Le 12 avril dernier, l’OiEau il a organisé un atelier « World Café » réunissant les acteurs de l’eau et de l’assainissement de la 3e ville du pays, où la croissance démographique et les différents usages exercent une pression particulièrement élevée sur les ressources en eau. Le Vice-ministère de l’eau et de l’assainissement (VAPSB), les exploitants (EPSA), les gouvernements municipaux et départementaux (GAM, GAD), la coopération japonaise (JICA) et l’Université San Simon ont ainsi participé étaient ainsi invités à développer à une réflexion collective autour des solutions possibles, pour répondre aux enjeux de l’assainissement. Dans le cadre du volet « renforcement de capacités institutionnelles » du projet, une mission d’échanges d’expériences en France, entre les partenaires, l’entreprise publique Misicuni et la Société du Canal de Provence, a été lancée le 23 avril.
Elle vise particulièrement à conjuguer renforcer le dialogue entre acteurs institutionnels et visites techniques pour à mettre en lumière les enjeux stratégiques de la GIRE à l’échelle des barrages, dans la perspective du grand projet d’infrastructure hydroélectrique, le « Projet Multiple Misicuni », pour l’accès à l’eau potable et l’énergie dans la région de Cochabamba.