Chiffre clé de la semaine : l'artificialisation des sols

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En France, l'artificialisation des sols est en hausse en raison de l'expansion de l'urbanisation et des infrastructures. Ce processus implique la conversion de terrains naturels, agricoles ou forestiers en utilisant des projets d'aménagement qui peuvent entraîner une imperméabilisation partielle ou complète.

En 2020, 8 % du territoire français, soit 5 078 852 hectares, étaient artificialisés. La majorité de ces zones artificialisées étaient dédiées aux résidences (46,5 %) et aux infrastructures de transport (32,5 %). Le commerce et les services occupaient 6,9% de ces zones, tandis que le sport, la culture et les loisirs en représentaient 6,5 %. Les activités industrielles couvraient 4,7 %, l'agriculture et la production animale ou végétale 1,9%, d'autres usages 1,1 %, et la sylviculture 0,1 %.

L'artificialisation des sols impacte la biodiversité et a des conséquences sur la gestion de l'eau, en compromettant l'infiltration naturelle de l'eau de pluie dans le sol, augmentant le risque d'inondations et de pollution.

La désimperméabilisation des sols est donc devenue un enjeu majeur pour améliorer la gestion de la ressource en eau et lutter contre les effets du changement climatique en France. Cela implique de trouver des moyens de restaurer la perméabilité des sols dans les zones urbanisées, par exemple en utilisant des Solutions Fondées sur la Nature.

Dans cette optique, le podcast "Les Petits Ruisseaux" a consacré son premier épisode au "Plan Pluie" du Grand Reims, une initiative visant à gérer efficacement les eaux pluviales et à favoriser la désimperméabilisation des sols. Cette approche novatrice pourrait servir de modèle pour d'autres régions cherchant à atténuer les impacts de l'artificialisation.